« Dawn FM » de The Weeknd : pop radieuse

Un nouveau Blockbuster pop ? Très certainement ! The Weeknd a créé un univers unique pour ce nouvel album. 

J’ai toujours beaucoup aimé The Weeknd, sans savoir pourquoi, c’est juste de la belle musique pop, la voix est envoutante, l’atmosphère est souvent à elle-seule un concert festif. 

Difficile de mieux faire que son album After Hours, véritable chef d’oeuvre musical de ces dernières années, la touche eightie était brillante et délicieuse. 

Dawn FM, à nouveau coprpoduit et snénarisé par Lopatin et Martin, prolonge cet univers délicieux à travers cette fois, le fil d’une radio locale imaginaire. Il est rare de nos jours de trouver une ambiance qui colle à tous les titres, qui est un vrai fil conducteur le long de tout l’album, The Weeknd est un des seuls à y arriver de cette manière. 

J’ai adoré l’écouter car j’ai ressenti beaucoup de travail, de nouveauté, et un vrai univers différent de ce que l’on entend de d’habitude. The Weeknd ne s’écoute ni en famille, ni dans la voiture, ni au travail, il s’écoute tout court, peu importe le moment ou le lieu, cela collera toujours à votre besoin de l’instant. L’audace de la transition liant How Do I Make You Love Me ? et Take My Breath, l’audace des featuring de rappeurs comme l’excentrique Tyler, the Creator ou l’esquinté Lil Wayne (I Heard You’re Married) froissent joliment la soie des costumes pop coloré du canadien, on apprécie ces légères prises de risque. On ressent aussi beaucoup la touche Michael Jackson avec ce rythme si pointu et entrainant à la fois. 

Je me demande quels seront les tubes planétaires de cet album, difficiles de les trouver à la première écoute. 

C’est une très jolie continuité de la part de l’artiste. Innover et rester dans la justesse ne sont pas des qualités évidentes dans la musique de 2022, mais cette fois encore, pari réussi. Cet album donne des envies de spectacles et de concerts, ça tombe bien, des dates devraient être annoncées en France… C’est le genre l’album que j’imagine très bien en live. On a hate.